Le Canada n'interdira pas l'importation de fourrure de chats et chiens 23 septembre 2009 OTTAWA — Le gouvernement fédéral n'aurait pas l'intention d'interdire les importations de fourrure de chat et de chien, de peur de voir une telle décision miner sa position face aux pays qui ont choisi d'interdire l'importation des produits de la chasse au phoque. Une note interne obtenue par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information révèle que des responsables gouvernementaux conseillent fortement au ministre fédéral de l'Agriculture, Gerry Ritz, de ne pas imiter les Etats-Unis et l'Europe, qui ont fermé leurs frontières à ces fourrures. Des groupes de défense des droits des animaux accusent la Chine et d'autres pays d'Asie de tuer les chats et les chiens uniquement pour leur fourrure. Les groupes affirment que cette fourrure se retrouve ensuite dans divers produits expédiés à l'étranger, souvent sous une description frauduleuse pour camoufler leur véritable nature. La note ajoute qu'Ottawa a fréquemment demandé à un de ces groupes, Fur-Bearer Defenders, des preuves démontrant que la fourrure de chat et de chien entre au Canada, mais que celles-ci se font toujours attendre. Cela n'a pas empêché les Etats-Unis et l'Union européenne d'interdire les importations de fourrure de chat et de chien. Si le Canada devait leur emboîter le pas, il aurait à défendre une pratique jugée cruelle par certains - la chasse au phoque - tout en en condamnant une autre considérée comme taboue en Occident. Le Canada compte saisir l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de l'embargo imposé par l'Union européenne sur les produits du phoque. La note interne prévient que le Canada pourrait être lui aussi traîné devant l'OMC, puisque l'imposition d'un embargo sur la base du bien-être des animaux pourrait être perçue par d'autres pays comme un obstacle technique au commerce. La loi canadienne permet l'importation de peaux et de fourrures d'animaux, sauf si elles proviennent d'animaux menacés. Source |
LA FOURRURE RIME AVEC TORTURE ! Autrefois, les humains se couvraient de la peau des animaux par pure nécessité. Maintenant, les humains se couvrent de la peau des animaux par pure vanité. Aujourd'hui, la fourrure est à la fois socialement et moralement inacceptable. Si vous ne voulez pas que des animaux soient gazés, électrocutés, trappés ou étranglés, n'achetez pas de manteau de fourrure. |
C'est la réalité désastreuse qui se cache derrière la façade élégante du commerce de la fourrure. Chaque hiver, environ 35 millions de mammifères magnifiques et intelligents sont massacrés uniquement à cause de la fourrure qu'ils portent sur le dos. C'est l'équivalent d'un animal qui meurt chaque seconde, chaque jour de l'année, après avoir enduré des souffrances atroces et inutiles. Animaux pris au piège pour leur fourrure. Des millions d'animaux sauvages sont encore pris au piège chaque année pour satisfaire aux demandes du commerce de la fourrure. Un grand nombre de ces animaux sont attrapés au moyen de pièges à mâchoires d'acier qui emprisonnent les pattes des animaux, un dispositif si cruel que son utilisation a été interdite dans toute l'Union européenne. Chaque année, plus d'un million d'animaux sont pris au piège au Canada seulement. Les ratons laveurs, les ours, les loups, les belettes, les moufettes, les cougouards, les visons, les écureuils, les castors, les coyotes, les lynx, les renards, les blaireaux, etc, etc,. Même les otaries font partie des espèces traquées par les trappeurs. Une fois pris au piège, les animaux essayent désespérément de s'échapper. Leurs dents sont brisées dans leur tentative désespérée de gruger les mâchoires d'acier qui les emprisonnent. Certains animaux rongent même leurs pattes emprisonnées. Les trappeurs appellent ceci "l'arrachage". Le piège ne fait pas la distinction entre les animaux et un grand nombre d'animaux non recherchés sont pris au piège. Leur fourrure n'a pas de valeur commerciale pour les trappeurs qui les désignent par "rebuts". |
Une tentative récente de l'Union européenne pour interdire l'importation de certaines fourrures de pays qui utilisent encore les pièges à mâchoires d'acier a été annulée par la Commission européenne du commerce après des menaces du gouvernement canadien. 80% des Canadiens sont opposés à l'usage du piège à mâchoires d'acier pour attraper les animaux mais seulement la moitié de la population est consciente du fait que ce dispositif est toujours utilisé. L'une des manières particulièrement horribles dont les animaux sont attrapés est au moyen de pièges sous l'eau. Ces dispositifs de noyade forcée sont fréquemment utilisés pour attraper les castors et les rats musqués. Les castors sont bien adaptés à la vie en milieu aquatique et il peut leur arriver d'être immergés pendant au moins 25 minutes avant de trouver la mort, dans des efforts désespérés pour s'échapper. |
La vie dans les usines d'élevage des animaux à fourrure est lugubre, les animaux sont à l'étroit, mal nourris et leur vie est courte. Ils sont nés au printemps et massacrés au mois de novembre/décembre suivant, juste après leur première mue, lorsque leur fourrure est de toute beauté et que les imperfections ont disparu. Les animaux dans les fermes d'élevage sont enfermés dans des rangées de cages grillagées avec pour certains l'accès à une boîte en guise d'abri. Une cage typique abrite deux ou plusieurs visons et mesure seulement 75 x 30 x 38 cm de hauteur, tandis que la cage des renards fait 108 x 113 x 72 cm. Dans leur habitat sauvage, les visons défendent des territoires pouvant couvrir jusqu'à 9 hectares tandis que les renards arctiques sont réputés pour couvrir un territoire situé entre 800 et 6000 hectares dans leur toundra native. En Grande-Bretagne, le Comité pour la Protection des Animaux de Ferme décrit les visons et les renards comme des "animaux sauvages essentiels" et tous les experts objectifs sont d'accord sur le fait que garder ces animaux dans de telles conditions est tout à fait impropre et même cruel. Ces conditions d'existence horribles donnent à des animaux intelligents et curieux à l'origine comme les visons et les renards un comportement stéréotypé, avec pour caractéristiques l'automutilation et même le cannibalisme. Les animaux élevés dans les fermes d'élevage pour fourrure sont tués en les gazant (habituellement avec de l'oxyde de carbone provenant de tuyaux d'échappement), en leur brisant le cou, par électrocution (en posant des électrodes sur la gueule de l'animal, avec insertion dans le rectum) ou par injection létale. |
par électrocution (en posant des électrodes sur la gueule de l'animal, avec insertion dans le rectum |
ATTENTION! |
Ces petits animaux vendu dans plusieurs magasins au Québec sont fait de vrai fourrure et de la fourrure qui provient de Chine. De la fourrure de lapin mais aussi de CHATS. N'encouragez pas l'achat de ces objets qui à vos yeux sont mignons, ils contiennent une cruauté inimaginable! MERCI! |
MAGASINER UN MANTEAU D’HIVER SANS FOURRURE Le 7 novembre 2012, dans Communiqués de presse, par S.P.C.A. Montréal, 5 novembre 2012 Avec l’hiver qui s’en vient, la SPCA de Montréal souhaite rappeler aux consommateurs de magasiner consciencieusement leurs vestes ou manteaux d’hiver. De nombreuses marques populaires de manteaux et vestes comportent des garnitures en fourrure véritable, le produit d’animaux piégés ou d’élevage comme les vente de produits contenant de la fourrure de chat ou de chien, mais le gouvernement n’exige pas que cela soit indiqué sur l’étiquette. L’industrie de la fourrure exploite chaque année des millions d’animaux à fourrure, tout cela au nom de la mode. Les animaux capturés pour leur fourrure sont attrapés au piège et décèdent généralement de morts cruelles, souvent en brisant leurs os et leurs dents ou en grugeant leurs propres membres pour tenter de s’ échapper du piège, alors que d’autres meurent de déshydratation ou de faim. Les animaux élevés dans des fermes d’animaux à fourrure vivent dans une petite cage exiguë où ils mangent, dorment, urinent et défèquent. Ces animaux sont tués par électrocution, chambre à gaz, ou en cassant leur cou ou leur colonne vertébrale ou parfois pire. Cette année, la SPCA demande au public de penser au choix qu’ils feront lors de l’achat d’une veste ou d’un manteau d’hiver. « Souvent, les gens achètent leur manteau d’hiver sans réfléchir s’il y a ou non de la vraie fourrure. Ils ne connaissent pas la cruauté associée à la production de fourrure », a déclaré Alanna Devine, fourrure qui sont sans cruauté, à la mode, et gardent au chaud. Il n’y a tout simplement pas de raison d’ acheter de la fourrure ». Lors de l’acquisition d’un manteau, n’oubliez pas de vous assurer qu’il ne contient pas de fourrure véritable. La législation canadienne sur l’étiquetage n’exige pas l’étiquetage de la fourrure ou de la peau des animaux, alors si vous avez des doutes quant à savoir si le vêtement qui vous intéresse comporte ou non de la vraie fourrure, faites preuve de prudence et ne l’achetez pas avant d’avoir fait des recherches plus poussées. Pour de plus amples renseignements sur les différentes façons que vous pouvez aider à protéger les animaux à fourrure, veuillez visitez le site web de l’Association pour la protection des animaux à fourrure (Association for the Protection of Fur Bearing Animals – site en anglais seulement) en cliquant ici. |